La thérapie brève sur Douai :
Aux Etats-Unis, en Californie dans les années 50, se développe l’école de Palo Alto ; la thérapie brève. Milton Erickson (psychiatre) est considéré comme le père fondateur de cette thérapie entre autre avec l’usage de l’hypnose. Une dizaine de séances pour une problématique donnée est recommandée, d’où l’appellation « Thérapie brève ».
Elle se différencie de la psychanalyse ou de la psychothérapie par la détermination d’un objectif où le thérapeute invite à traiter un problème concret actuel en se focalisant sur le « comment » plutôt que sur le « pourquoi ». La définition de la thérapie brève regroupe plusieurs disciplines venant d’horizons différents.
L’hypnose Ericksonienne :
Facilite l’accès à l’inconscient du patient où se trouvent les ressources avec pour objectif de dynamiser les ressources afin d’apporter la solution bénéfique Elle est particulièrement efficace sur les troubles de l’anxiété ou ceux liés à des dépendances. Sachez que les effets d’une hypnothérapie mettent parfois du temps à être perceptibles et se produisent très souvent au moment où on s’y attend le moins.r
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) :
Quant à elle mettent l’accent sur l’acquisition de nouveaux comportements qui viendront remplacer des comportements anciens erronés. Efficace dans la gestion des émotions ou les troubles obsessionnels compulsifs.
Les thérapies corporelles :
Favorise un état de relaxation du corps, la conscience de celui-ci et de sa respiration, participe au repos du mental. Un rythme adapté à la personne s’impose en toute quiétude.
La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) :
Est efficace pour activer ses capacités mentales, ses ressources non conscientes ; c’est aussi un apprentissage afin de communiquer et d’être avec son environnement tant privé que professionnel.
Au fil du temps, les effets positifs ressentis sont continus et les changements effectués durables.
Dans le cas de pathologies plus lourdes ou de traumatismes nécessitant une compréhension globale de l’histoire de la personne ; la psychiatrie, la psychothérapie, la psychanalyse sont indiquées. Cependant, il est possible d’envisager une thérapie brève afin de résoudre un « enlisement » lors d’une thérapie au long cours… afin de continuer l’exploration de ce processus et résoudre l’impression de stagnation.
Dans quels cas la thérapie brève est-elle appropriée ?
Renforcer
La confiance en soi (s'affirmer en toute quiétude)
Sa créativité (développer ses compétences)
Ses capacités de concentration
Ses capacités de mémorisation
Améliorer
Sa relation aux autres
Ses performances intellectuelles ou physiques
Ses résultats scolaires
Une compétition sportive
Gérer
Le stress et le trac
Ses émotions
Son temps (s’organiser)
Une reconversion professionnelle
Un départ à la retraite
Les accidents de la vie, les séparations
Faciliter la communication
Pour un entretien d'embauche
Pour une représentation scénique ou artistique
Pour un examen
L’ Hypnothérapie est l’une des techniques utilisées en thérapie brève ; elle peut être une ressource complémentaire d’un traitement médical. Au préalable, il est bon d’avoir consulté votre médecin afin d’avoir un diagnostic éclairé et précis. Dès lors, l’hypnose et/ou les thérapies brèves traitent :
- Les addictions : alcool, drogues, tabac, jeux, télévision, chocolat...
- Les troubles du comportement alimentaire : boulimie, anorexie, problèmes de poids...
- Les douleurs : migraines, règles douloureuses, postopératoires...
- Les allergies : ponctuelles ou chroniques (Pollen, acariens, aliments...)
- Les traumatismes : deuils, séparations, agressions...
- Les peurs et phobies : Vide, foule, ascenseurs, araignées...
- Les troubles du comportement : TOC, bégaiement, énurésie (pipi au lit)... Les angoisses, l'anxiété, la panique...
- La grossesse et la préparation à l'accouchement...
- Les états dépressifs : les insomnies, le stress...